En deux mots

Le Fostex PD4, successeur du PD2, reste la référence en matière de DAT portable gérant le code temporel. Lancé par Sony comme format amateur, le DAT souffre de problèmes inhérents à sa conception : bande magnétique de largeur réduite et faible vitesse de défilement. Devant l'engouement des professionnels, les fabricants se sont ingéniés à professionnaliser le format. Fostex fut ainsi le premier, avec la machine de studio D20, à définir le standard de code temporel, ensuite adopté par les autres fabricants. Même si de nombreuses critiques peuvent être adressées au PD4 (fragilité mécanique, forte sensibilité aux poussières, à l'humidité et aux chocs thermiques), cette machine offre de nombreux atouts par rapport à ses concurrentes : de vrais préamplis micros, avec leur alimentations dédiées et des coupe-bas efficaces, un afficheur à cristaux liquides confortable, un sélecteur d'écoute intégrant un décodeur MS, un contrôle de l'enregistrement après bande, la gestion des différents formats de code temporel, tant en entrée qu'en sortie, et surtout trois entrées audio au lieu des deux traditionellement disponibles, ce qui se révèle d'une grande commodité en documentaire.
Même si le DAT est peu à peu supplanté par les autres supports numériques, le PD4 reste la machine de secours de nombreux ingénieurs du son, à la manière dont le Nagra IV-S était la machine de secours lors de l'apparition des premiers DATs.

Selon disponibilité, le PD4 est livré avec une sacoche AudioBag ou PortaBrace.