Une stimulation acoustique, couplée à la stimulation électrique d'un nerf, favorise la réorganisation du cortex auditif de façon à réduire les sons parasites que certaines personnes entendent en permanence.
Des chercheurs de l'université du Texas* sont parvenus à supprimer les acouphènes en jouant sur les mécanismes de plasticité cérébrale.
Ils ont constaté que les personnes souffrant de cette pathologie ne détectent pas de pause à la fréquence d'environ 9 kHz dans une suite d'impulsions sonores de 100 Hz à 12 kHz interrompues chaque fois par une seconde de silence.
Ces chercheurs sont partis de l'hypothèse selon laquelle l'acouphène est dû à un excès, dans le cortex auditif, de neurones répondant à cette fréquence.
Ils ont donc fait entendre plusieurs fois par jour toute une gamme de fréquences sonores exceptée celle de l'acouphène, tout en stimulant le nerf vague situé dans le cou. Résultat, après quelques jours de thérapie, les patients recouvraient la capacité de détecter une pause à une fréquence proche de celle de l'acouphène. L'organisation des neurones était redevenue normale.
D'où l'idée de notre département R&D de fabriquer, en collaboration avec un célèbre laboratoire spécialisé dans les pathologies auditives, une carte électronique générant une gamme de fréquences, exceptée la fréquence responsable de l'acouphène, synchrone avec de brèves impulsions électriques via une électrode branchée au niveau du nerf vague.
Cette carte, grâce à sa miniaturisation, a pu être intégrée dans un Cantar Vagal. Celle-ci est bien sûr programmable via un ordinateur en fonction de nombreux paramètres tels que fréquence indésirable, intensité, durée des silences, démarrage du test.... Evidemment ce module n'est opérationnel que lorsque le Cantar est en mode Test ! De son côté, notre département software travaille actuellement à l’intégration de ces réglages dans une nouvelle version Open Source de Tarkan. De plus nous avons développé un casque spécial Vagal, à partir d'un Sennheiser HD 25, qui ajoute sur la minijack, en plus des deux fils pour les haut-parleurs, un fil supplémentaire menant à une électrode discrète qui doit être collée avec un gel à la base du cou. Une version spéciale Vagal du Beyer DT 48 existe aussi pour les vieux ingénieurs du son nostalgiques.
Cette intégration va permettre aux ingénieurs du son souffrant de ce terrible handicap de pouvoir continuer à travailler tout en bénéficiant d'une thérapie qui semble très efficace ; en effet les longues périodes d'attente ne manquent pas sur le tournage d'un long métrage.
La technologie employée est d'une très grande discrétion et évite ces réflexions habituelles et blessantes de l'équipe de tournage du style « tu travailles comme un sourd ! »
Notre premier Cantar ainsi équipé vient de partir sur le tournage d'un remake du film « Le monde du silence » ; nous attendons les premiers commentaires de l'ingénieur du son dont nous tairons le nom pour ne pas nuire à sa carrière maintes fois récompensée.
* Michael P. Kilgard, Associate Professor, Ph.D., University of California at San Francisco, 1998
http://www.utdallas.edu/~kilgard/projects.htm
et plus précisement :
Treating Tinnitus by Guiding Cortical Plasticity via Nerve Stimulation
(Traitement des acouphènes par simulation de la plasticité cérébrale via simulation nerveuse)
http://www.utd.edu/~kilgard/vagus.htm
Des chercheurs de l'université du Texas* sont parvenus à supprimer les acouphènes en jouant sur les mécanismes de plasticité cérébrale.
Ils ont constaté que les personnes souffrant de cette pathologie ne détectent pas de pause à la fréquence d'environ 9 kHz dans une suite d'impulsions sonores de 100 Hz à 12 kHz interrompues chaque fois par une seconde de silence.
Ces chercheurs sont partis de l'hypothèse selon laquelle l'acouphène est dû à un excès, dans le cortex auditif, de neurones répondant à cette fréquence.
Ils ont donc fait entendre plusieurs fois par jour toute une gamme de fréquences sonores exceptée celle de l'acouphène, tout en stimulant le nerf vague situé dans le cou. Résultat, après quelques jours de thérapie, les patients recouvraient la capacité de détecter une pause à une fréquence proche de celle de l'acouphène. L'organisation des neurones était redevenue normale.
D'où l'idée de notre département R&D de fabriquer, en collaboration avec un célèbre laboratoire spécialisé dans les pathologies auditives, une carte électronique générant une gamme de fréquences, exceptée la fréquence responsable de l'acouphène, synchrone avec de brèves impulsions électriques via une électrode branchée au niveau du nerf vague.
Cette carte, grâce à sa miniaturisation, a pu être intégrée dans un Cantar Vagal. Celle-ci est bien sûr programmable via un ordinateur en fonction de nombreux paramètres tels que fréquence indésirable, intensité, durée des silences, démarrage du test.... Evidemment ce module n'est opérationnel que lorsque le Cantar est en mode Test ! De son côté, notre département software travaille actuellement à l’intégration de ces réglages dans une nouvelle version Open Source de Tarkan. De plus nous avons développé un casque spécial Vagal, à partir d'un Sennheiser HD 25, qui ajoute sur la minijack, en plus des deux fils pour les haut-parleurs, un fil supplémentaire menant à une électrode discrète qui doit être collée avec un gel à la base du cou. Une version spéciale Vagal du Beyer DT 48 existe aussi pour les vieux ingénieurs du son nostalgiques.
Cette intégration va permettre aux ingénieurs du son souffrant de ce terrible handicap de pouvoir continuer à travailler tout en bénéficiant d'une thérapie qui semble très efficace ; en effet les longues périodes d'attente ne manquent pas sur le tournage d'un long métrage.
La technologie employée est d'une très grande discrétion et évite ces réflexions habituelles et blessantes de l'équipe de tournage du style « tu travailles comme un sourd ! »
Notre premier Cantar ainsi équipé vient de partir sur le tournage d'un remake du film « Le monde du silence » ; nous attendons les premiers commentaires de l'ingénieur du son dont nous tairons le nom pour ne pas nuire à sa carrière maintes fois récompensée.
* Michael P. Kilgard, Associate Professor, Ph.D., University of California at San Francisco, 1998
http://www.utdallas.edu/~kilgard/projects.htm
et plus précisement :
Treating Tinnitus by Guiding Cortical Plasticity via Nerve Stimulation
(Traitement des acouphènes par simulation de la plasticité cérébrale via simulation nerveuse)
http://www.utd.edu/~kilgard/vagus.htm