Un défi humain
« Si tu restes trois heures à 120 mètres, il te faut une journée pour remonter. » Laurent Ballesta
Le photographe sous-marin Laurent Ballesta et ses trois compagnons, Antonin Guilbert, Thibault Rauby et Yannick Gentil se sont lancés à la conquête des profondeurs inexplorées de la Méditerranée.
Pour ce faire, les 4 plongeurs ont vécu dans un ensemble de trois caissons reposant sur une barge flottante avec à peine 10 m² d'espace de vie (couchettes 5 m², douche 2 m², cloche de plongée 1 m²), une mission très similaire, en terme de conditions de vie, exceptée la gravité, à ce que peuvent connaître les astronautes de la Station Spatiale Internationale.
L'ensemble de ces trois caissons a dû être maintenu à une pression équivalente à 140 mètres de profondeur (13 fois la pression atmosphérique), remplis d'un mélange gazeux composé de 90% d'hélium. Un sas est utilisé pour l'approvisionnement en nourriture.
Ce procédé permet une exploration dans des zones où le temps de décompression à la remontée serait bien trop long pour des plongées de quelques minutes.
Ainsi des plongées de 6 heures ont pu être effectuées sans se soucier de la contrainte de décompression, permettant une exploration humaine jamais réalisée auparavant à de telles profondeurs.
« Le but est [de] montrer qu'il y a une Méditerranée encore très belle, des sortes de paradis perdus, d'oasis secrètes quand on a dépassé une certaine profondeur. Il y a encore des animaux à décrire et à illustrer pour la première fois. » Laurent Ballesta
Un défi technique
Cette aventure a été intégralement filmée pour constituer un documentaire de 90 minutes diffusé sur Arte d'ici un an.
L'enjeu technique était de taille. Les caissons étant remplis d'hélium, impossible de véhiculer du courant supérieur à 24 volts (rendant donc impossible l'utilisation d'alimentation fantôme 48V). Le volume de vie était réduit au strict nécessaire, laissant peu de place pour des micros, suspensions Osix et autres antennes HF.
Une régie présente à l'extérieur, sur la barge, était reliée au caisson via plusieurs presse-étoupes étanches, permettant de relier les câbles d'antennes HF et audio des caissons directement à cette régie. Chaque plongeur était équipé d'un émetteur HF avec capsule cravate ainsi que d'un micro HF main. De nombreux micros d'appoint ont également été disposés pour ne rien manquer de l'expérience qui s'y déroulait. Amis claustrophobes s'abstenir.
L'hélium posait aussi le problème du changement de voix des plongeurs, ainsi que de leur compréhension mutuelle. Dans un environnement empli d'hélium, la hauteur des sons augmente et l'oreille humaine ne parvient plus à localiser précisément la source des sons émis.
En partenariat avec l'IRCAM, nous avons donc mis au point un système permettant de modifier en direct les voix des plongeurs dans leur casque ainsi que pour les systèmes de communication avec l'extérieur.
L'équipe à la régie était donc en mesure de modifier en temps réel, avec à peine 3 ms de latence, la hauteur et le timbre de chaque plongeur, une première dans le milieu de la plongée en surpression, facilitant grandement la vie quotidienne des quatre supers-plongeurs.
Pour faire patienter jusqu'à la sortie du film, et au vu de la quantité importante de rushes à monter, l'équipe de Gombessa a diffusé quasi quotidiennement sur Youtube des Vlogs relatant l'avancée de l'exploration sous ses différents aspects.
Gombessa 5 - Planète Méditerranée - Ep06 Le traitement des voix © Gombessa Expedition - 2019
En tant que fournisseur du matériel son et associé à la conception de l'infrastructure de la régie audio, DC Audiovisuel a été invité à l'événement organisé pour la sortie des plongeurs après 28 jours de huis-clos, évènement également couvert par la presse. Cette couverture médiatique permet de faire découvrir au grand public cette exploration hors du commun, et de nous sensibiliser au monde de la plongée en général.
« La mer est tout ! Elle couvre les sept dixièmes du globe terrestre. Son souffle est pur et sain. C'est l'immense désert où l'homme n'est jamais seul, car il sent frémir la vie à ses côtés. La mer n'est que le véhicule d'une surnaturelle et prodigieuse existence ; elle n'est que mouvement et amour ; c'est l'infini vivant, comme l'a dit un de vos poètes.
Ah ! monsieur, vivez, vivez au sein des mers ! Là seulement est l'indépendance ! Là je ne reconnais pas de maîtres ! Là je suis libre ! » Jules Vernes
La chaîne Gombessa 5 sur Youtube
https://www.youtube.com/channel/UChRWuH603te9pYd5hxlJvyA/videos
Un défi humain
« Si tu restes trois heures à 120 mètres, il te faut une journée pour remonter. » Laurent Ballesta
Le photographe sous-marin Laurent Ballesta et ses trois compagnons, Antonin Guilbert, Thibault Rauby et Yannick Gentil se sont lancés à la conquête des profondeurs inexplorées de la Méditerranée.
Pour ce faire, les 4 plongeurs ont vécu dans un ensemble de trois caissons reposant sur une barge flottante avec à peine 10 m² d'espace de vie (couchettes 5 m², douche 2 m², cloche de plongée 1 m²), une mission très similaire, en terme de conditions de vie, exceptée la gravité, à ce que peuvent connaître les astronautes de la Station Spatiale Internationale.
L'ensemble de ces trois caissons a dû être maintenu à une pression équivalente à 140 mètres de profondeur (13 fois la pression atmosphérique), remplis d'un mélange gazeux composé de 90% d'hélium. Un sas est utilisé pour l'approvisionnement en nourriture.
Ce procédé permet une exploration dans des zones où le temps de décompression à la remontée serait bien trop long pour des plongées de quelques minutes.
Ainsi des plongées de 6 heures ont pu être effectuées sans se soucier de la contrainte de décompression, permettant une exploration humaine jamais réalisée auparavant à de telles profondeurs.
« Le but est [de] montrer qu'il y a une Méditerranée encore très belle, des sortes de paradis perdus, d'oasis secrètes quand on a dépassé une certaine profondeur. Il y a encore des animaux à décrire et à illustrer pour la première fois. » Laurent Ballesta
Un défi technique
Cette aventure a été intégralement filmée pour constituer un documentaire de 90 minutes diffusé sur Arte d'ici un an.
L'enjeu technique était de taille. Les caissons étant remplis d'hélium, impossible de véhiculer du courant supérieur à 24 volts (rendant donc impossible l'utilisation d'alimentation fantôme 48V). Le volume de vie était réduit au strict nécessaire, laissant peu de place pour des micros, suspensions Osix et autres antennes HF.
Une régie présente à l'extérieur, sur la barge, était reliée au caisson via plusieurs presse-étoupes étanches, permettant de relier les câbles d'antennes HF et audio des caissons directement à cette régie. Chaque plongeur était équipé d'un émetteur HF avec capsule cravate ainsi que d'un micro HF main. De nombreux micros d'appoint ont également été disposés pour ne rien manquer de l'expérience qui s'y déroulait. Amis claustrophobes s'abstenir.
L'hélium posait aussi le problème du changement de voix des plongeurs, ainsi que de leur compréhension mutuelle. Dans un environnement empli d'hélium, la hauteur des sons augmente et l'oreille humaine ne parvient plus à localiser précisément la source des sons émis.
En partenariat avec l'IRCAM, nous avons donc mis au point un système permettant de modifier en direct les voix des plongeurs dans leur casque ainsi que pour les systèmes de communication avec l'extérieur.
L'équipe à la régie était donc en mesure de modifier en temps réel, avec à peine 3 ms de latence, la hauteur et le timbre de chaque plongeur, une première dans le milieu de la plongée en surpression, facilitant grandement la vie quotidienne des quatre supers-plongeurs.
Pour faire patienter jusqu'à la sortie du film, et au vu de la quantité importante de rushes à monter, l'équipe de Gombessa a diffusé quasi quotidiennement sur Youtube des Vlogs relatant l'avancée de l'exploration sous ses différents aspects.
En tant que fournisseur du matériel son et associé à la conception de l'infrastructure de la régie audio, DC Audiovisuel a été invité à l'événement organisé pour la sortie des plongeurs après 28 jours de huis-clos, évènement également couvert par la presse. Cette couverture médiatique permet de faire découvrir au grand public cette exploration hors du commun, et de nous sensibiliser au monde de la plongée en général.
« La mer est tout ! Elle couvre les sept dixièmes du globe terrestre. Son souffle est pur et sain. C'est l'immense désert où l'homme n'est jamais seul, car il sent frémir la vie à ses côtés. La mer n'est que le véhicule d'une surnaturelle et prodigieuse existence ; elle n'est que mouvement et amour ; c'est l'infini vivant, comme l'a dit un de vos poètes.
Ah ! monsieur, vivez, vivez au sein des mers ! Là seulement est l'indépendance ! Là je ne reconnais pas de maîtres ! Là je suis libre ! » Jules Vernes
La chaîne Gombessa 5 sur Youtube
https://www.youtube.com/channel/UChRWuH603te9pYd5hxlJvyA/videos