Non ! Pédaler pour voir un film, c'est réellement ce que proposent plusieurs entreprises françaises.
Pendant les vacances d'été 2017, le cinéma Lux de Caen a renouvelé son Pédalo Ciné qui avait été créé pour le Tour de France 2016. À Brest, la plage du Moulin-Blanc a accueilli en juillet 2017 une projection de courts-métrages comprenant quelques 300 sièges et 10 vélos fixés au sol. L'association culturelle Cinécyclo développe ce concept depuis 2015 en plusieurs endroits de la planète notamment au Sénégal.
Le principe : les spectateurs pédalent ensemble pour fournir l'électricité nécessaire à la projection du film. S'ils s'arrêtent, le film aussi.
Derrière ce concept innovant se cache un appel collectif à la mobilisation pour le développement durable. On débranche le nucléaire pour se servir de l'énergie humaine, on rend ainsi le public actif dans la transition énergétique.
Un sujet qui avance progressivement sur le devant de la scène et intéresse plusieurs grandes villes dont celle de Cannes qui avait déjà organisé en 2015 un FestiVélo alternant projections de films et randonnées cyclo.
Elle envisage de projeter en plein air, pendant le Festival, les films de la Sélection Officielle où des spectateurs volontaires s'activeront pour alimenter le projecteur en électricité.
Idée séduisante selon Thierry Frémaux, délégué général du prochain festival.
Grand amateur de cyclisme, M. Frémaux n'hésite jamais à prendre sa bécane pour aller à un rendez-vous, son casque posé sur une casquette en laine à visière, pour ressembler à Eddy Merckx gagnant le Tour des Flandres en 1969.
Thierry Frémaux songe à la mettre en pratique pour la remise du Grand Prix du Public.
Pourquoi ne pas envisager, si le film est mauvais, de s'arrêter de pédaler et de passer alors à un autre film, une redoutable sélection d'une très grande efficacité ! Le Grand Prix sera remis au film qui aura produit le plus d'électricité.
Pédaler pour s'amuser ou pour aller travailler, c'est toujours bon pour le coeur.
Boris Vian alias Bison Ravi, grand adepte d'idées loufoques – féru de vieilles voitures, sa Brasier Torpédo de 1911 était équipée d'un évier ainsi que d'un pot de chambre amovible sur l'un des sièges arrière – aurait été passionné par cette technique révolutionnaire qui lui aurait peut-être évité la crise cardiaque qui le terrassa lors de la projection au cinéma Marbeuf de l'adaptation – qu'il réprouvait, étant en conflit avec les producteurs – de son roman policier J'irai cracher sur vos tombes.
Pendant les vacances d'été 2017, le cinéma Lux de Caen a renouvelé son Pédalo Ciné qui avait été créé pour le Tour de France 2016. À Brest, la plage du Moulin-Blanc a accueilli en juillet 2017 une projection de courts-métrages comprenant quelques 300 sièges et 10 vélos fixés au sol. L'association culturelle Cinécyclo développe ce concept depuis 2015 en plusieurs endroits de la planète notamment au Sénégal.
Le principe : les spectateurs pédalent ensemble pour fournir l'électricité nécessaire à la projection du film. S'ils s'arrêtent, le film aussi.
Derrière ce concept innovant se cache un appel collectif à la mobilisation pour le développement durable. On débranche le nucléaire pour se servir de l'énergie humaine, on rend ainsi le public actif dans la transition énergétique.
Un sujet qui avance progressivement sur le devant de la scène et intéresse plusieurs grandes villes dont celle de Cannes qui avait déjà organisé en 2015 un FestiVélo alternant projections de films et randonnées cyclo.
Elle envisage de projeter en plein air, pendant le Festival, les films de la Sélection Officielle où des spectateurs volontaires s'activeront pour alimenter le projecteur en électricité.
Idée séduisante selon Thierry Frémaux, délégué général du prochain festival.
Grand amateur de cyclisme, M. Frémaux n'hésite jamais à prendre sa bécane pour aller à un rendez-vous, son casque posé sur une casquette en laine à visière, pour ressembler à Eddy Merckx gagnant le Tour des Flandres en 1969.
Thierry Frémaux songe à la mettre en pratique pour la remise du Grand Prix du Public.
Pourquoi ne pas envisager, si le film est mauvais, de s'arrêter de pédaler et de passer alors à un autre film, une redoutable sélection d'une très grande efficacité ! Le Grand Prix sera remis au film qui aura produit le plus d'électricité.
Pédaler pour s'amuser ou pour aller travailler, c'est toujours bon pour le coeur.
Boris Vian alias Bison Ravi, grand adepte d'idées loufoques – féru de vieilles voitures, sa Brasier Torpédo de 1911 était équipée d'un évier ainsi que d'un pot de chambre amovible sur l'un des sièges arrière – aurait été passionné par cette technique révolutionnaire qui lui aurait peut-être évité la crise cardiaque qui le terrassa lors de la projection au cinéma Marbeuf de l'adaptation – qu'il réprouvait, étant en conflit avec les producteurs – de son roman policier J'irai cracher sur vos tombes.