La capacité du disque dur interne passe ainsi de 80 à 120 Go, de la norme Parallèle ATA à la norme Serial ATA. Le disque dur peut à certains égards être considéré comme le talon d'Achille du Cantar. Seule unité de stockage interne à fonctionnement mécanique, cette simple caractéristique explique à elle seule ses deux principaux défauts : une durée de vie limitée et un taux de transfert en lecture/écriture le plus faible de la chaîne de stockage.
Dans le monde des ordinateurs, il y a déjà un bout de temps que l'ancienne norme d'interface disque dur/bus mémoire dite PATA (Parallel Advanced Technology Attachment) ou IDE a été remplacée par la norme SATA (Serial ATA). Le PATA, norme parallèle donc, est comparativement limitée en débit (100 à 133 Mo/s théorique) et utilise un connecteur comprenant 40 ou 80 broches sur nappe plate volumineuse.
Afin de dépasser les débits de ce protocole quasi obsolète pour ce qui est du marché grand public, la norme SATA a vu le jour. Le câble de liaison devient bien plus fin puisqu'il ne comporte que 8 fils sur un connecteur nettement moins volumineux. En effet les données sont transmises par deux paires différentielles : une pour la transmission, une pour la réception, auxquelles s'ajoutent 3 fils de masse. La technologie sérielle permet un débit théorique de 300 Mo/s pour du SATA II, elle autorise de brancher et débrancher « à chaud » les disques. Elle autorise aussi une plus grande longueur de câble, 40 cm pour le PATA, 1 m pour le SATA. Enfin le concept Maître/Esclave bien connu des interfaces IDE, disparaît. Finis les cavaliers de configuration à déplacer !
La norme SATA comporte aussi un connecteur d'alimentation ressemblant à celui des données mais comportant 15 broches. Ces deux connecteurs sont pourvus de détrompeurs empêchant les branchements erronés.
La communication entre le Cantar et le disque dur Sata se fait toujours via le bridge Firewire de la machine. À cette fin, Aaton (aka « on n'est jamais mieux servi que par soi-même ») a développé sa propre carte d'interface SATA/Firewire à partir d'un chip Oxford 934. Pour l'utilisateur du Cantar, ce changement est invisible et indolore car ce bridge Firewire supporte physiquement le disque dur interne. Mais ne nous voilons pas la face, cela n'enlève pas au Cantar sa fragilité avérée sur le port externe du Cantar, et il convient pour celui-ci de respecter à la lettre les consignes du fabricant quant aux branchement/débranchement et à la compatibilité des chipsets Firewire et des tensions utilisées.
Ces 40 Go supplémentaires sont la voie ouverte aux 10 à 16 pistes demandées à grand cris par les utilisateurs du Cantar, et espérons que pour le futur Cantar-X3 en gestation, Aaton saura nous surprendre et en finir avec les supports mécaniques et le Firewire, source de bien des maux du Cantar actuel !
À ce propos, concernant le support d'enregistrement du Cantar et la sécurité des données, DC Audiovisuel vous présente en exclusivité la transformation d'un Cantar-X2 en Cantar-X16. Il comprendrait un système RAID-5 de trois disques SSD 250 Go en SATA III. La place nécessaire à ces trois disques serait mise à profit pour augmenter le nombre de pistes et le nombre d'entrées micro et ligne, une demande récurrente des ingénieurs du son. Bien-sûr, ce modèle est virtuel, il est dû à l'imagination créative de notre département R&D.
Si vous décidez de passer à la norme SATA votre propre Cantar, nous pouvons prendre en charge le remplacement de votre ancien disque dur dans notre labo de maintenance.
* procrastiner : du latin "pro", "en avant", et "crastino", "demain", remettre à demain
Dans le monde des ordinateurs, il y a déjà un bout de temps que l'ancienne norme d'interface disque dur/bus mémoire dite PATA (Parallel Advanced Technology Attachment) ou IDE a été remplacée par la norme SATA (Serial ATA). Le PATA, norme parallèle donc, est comparativement limitée en débit (100 à 133 Mo/s théorique) et utilise un connecteur comprenant 40 ou 80 broches sur nappe plate volumineuse.
Afin de dépasser les débits de ce protocole quasi obsolète pour ce qui est du marché grand public, la norme SATA a vu le jour. Le câble de liaison devient bien plus fin puisqu'il ne comporte que 8 fils sur un connecteur nettement moins volumineux. En effet les données sont transmises par deux paires différentielles : une pour la transmission, une pour la réception, auxquelles s'ajoutent 3 fils de masse. La technologie sérielle permet un débit théorique de 300 Mo/s pour du SATA II, elle autorise de brancher et débrancher « à chaud » les disques. Elle autorise aussi une plus grande longueur de câble, 40 cm pour le PATA, 1 m pour le SATA. Enfin le concept Maître/Esclave bien connu des interfaces IDE, disparaît. Finis les cavaliers de configuration à déplacer !
La norme SATA comporte aussi un connecteur d'alimentation ressemblant à celui des données mais comportant 15 broches. Ces deux connecteurs sont pourvus de détrompeurs empêchant les branchements erronés.
La communication entre le Cantar et le disque dur Sata se fait toujours via le bridge Firewire de la machine. À cette fin, Aaton (aka « on n'est jamais mieux servi que par soi-même ») a développé sa propre carte d'interface SATA/Firewire à partir d'un chip Oxford 934. Pour l'utilisateur du Cantar, ce changement est invisible et indolore car ce bridge Firewire supporte physiquement le disque dur interne. Mais ne nous voilons pas la face, cela n'enlève pas au Cantar sa fragilité avérée sur le port externe du Cantar, et il convient pour celui-ci de respecter à la lettre les consignes du fabricant quant aux branchement/débranchement et à la compatibilité des chipsets Firewire et des tensions utilisées.
Ces 40 Go supplémentaires sont la voie ouverte aux 10 à 16 pistes demandées à grand cris par les utilisateurs du Cantar, et espérons que pour le futur Cantar-X3 en gestation, Aaton saura nous surprendre et en finir avec les supports mécaniques et le Firewire, source de bien des maux du Cantar actuel !
À ce propos, concernant le support d'enregistrement du Cantar et la sécurité des données, DC Audiovisuel vous présente en exclusivité la transformation d'un Cantar-X2 en Cantar-X16. Il comprendrait un système RAID-5 de trois disques SSD 250 Go en SATA III. La place nécessaire à ces trois disques serait mise à profit pour augmenter le nombre de pistes et le nombre d'entrées micro et ligne, une demande récurrente des ingénieurs du son. Bien-sûr, ce modèle est virtuel, il est dû à l'imagination créative de notre département R&D.
Si vous décidez de passer à la norme SATA votre propre Cantar, nous pouvons prendre en charge le remplacement de votre ancien disque dur dans notre labo de maintenance.
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