Après trois années de recherche et développement, SoundField vient de commercialiser le SPS200 Format-A destiné aux prises de son stéréo et surround. Nettement moins onéreux que son grand frère ST350, le SPS200 a été spécialement conçu pour les enregistrements extérieurs. Assez léger, 220 g, alimenté en 48V Phantom, il est composé de quatre capsules à condensateur fournies par la société allemande MBHO GmbH, créée par des anciens de Schoeps. De fait, la couleur de ces capsules se rapproche fortement du son Schoeps.
L'inconvénient majeur de ce SPS200 dans une bonnette Rycote est qu'il devient alors extrêmement sensible à la fois aux bruits de manipulation et aux basses. Il nécessite de fait une suspension performante. Il est donc impossible à percher avec cette bonnette. Malheureusement, sa longueur originale l'empêche d'être monté dans une ZEPHYX de Cinela.
Deux solutions ont alors été envisagées :
- rallonger la Zephyx pour obtenir une Zephyx type break
- raccourcir le micro d'environ 2 cm
Après de longues et vigoureuses discussions au sein de notre direction technique, nous avons choisi la seconde solution, approuvée par les ingénieurs de SoundField. Grâce à la dextérité du chirurgien sonore de Cinela, après plusieurs essais et quelques micros à la poubelle, le SPS200 a été amputé des quelques centimètres nécessaires, ce qui permit de l’adapter dans une Zephyx.
Grâce à cette chirurgie fonctionnelle, le SPS200 peut enfin être perché et devient donc enfin utilisable pour les tournages de films et les fictions.
La technologie de prise de son multicanal Ambisonic s’appuie sur une théorie de la localisation des sons. Elle est apte à reproduire le champ sonore complet en décomposant les caractéristiques directionnelles d'un champ sonore en composantes harmoniques d'une sphère, appelées W (somme, omnidirectionnel), X (avant/arrière), Y (gauche/droite) et Z (haut/bas) qui constituent le Format-B.
Au contraire des autres micros de la marque, le SPS200 produit un signal au Format-A, composé des signaux issus directement des quatre capsules. Dans ce nouveau système, chaque capsule est donc enregistrée de manière discrète. Il permet ainsi le choix des préamplis et des convertisseurs A/N.
Après l'enregistrement du Format-A, il est donc nécessaire de décoder ensuite celui-ci en interne sur un ordinateur via un plugin fourni par le constructeur (mais malheureusement protégé par un dongle iLock), afin de créer au choix un signal surround ou stéréo. A cet effet donc, le plugin SPS200 Surround Zone, une version dédiée du Surround Zone traditionnel, prévu pour Pro Tools HD ou tout système DAW acceptant les plugins VST (on conseillera ici l’excellent logiciel Reaper de Cockos), permet d'encoder l'information directement vers le format multicanal de son choix, par défaut 5.1 cardioïde, mais aussi 5.1 bidirectionnel, 5.1 hypercardioïde, 6.1, 7.1, 8 ou simplement en stéréo, avec les différents paramètres que l'on connait (rotation, tilt, zoom, directivité arrière, espacement avant et arrière).
Avec le SPS200, DC Audiovisuel fournit un netbook Asus eeePC 901 équipé d'une mini carte son USB externe 5.1, d'un casque surround 5.1 de gamer, du logiciel Reaper avec le plugin Surroud Zone et du dongle iLock nécessaire, afin de permettre à l'ingénieur du son d'évaluer ses prises de son. Ce très compact ordinateur, tournant sur Windows XP, est spécialement configuré à cet effet et permet par ailleurs de piloter le Cantar grâce à Tarkan de Aaton. En configuration de tournage, il a une autonomie de 8h00 avec sa batterie interne et peut se recharger sur la sortie 4 de la station d'alimentation SMO dès lors que celle-ci a été modifiée en conséquence pour fournir 2,5 A sous 12V (2 A par défaut).
Une salle d'écoute 5.1 a de plus été aménagée dans nos locaux afin de recevoir les ingénieurs du son qui voudraient avoir une idée précise de la spatialisation de leur prise de son multicanal, Format-A ou Double-MS Schoeps.
Avec ce nouveau concept de prise de son, devra-t-on faire "tabula rasa" de toutes ces techniques acquises par l'expérience, comme la prise de son MS, le double-MS, le couple ORTF, et mettre toutes ses connaissances de côté pour adopter cette nouvelle technologie ? Vaste débat.
DC Audiovisuel tient ici à remercier Jean-Marc L'Hôtel pour sa contribution décisive à la compréhension et l'exploitation du SoundField en France et son aide à l'intégration dans notre société de cette nouvelle technologie. On pourra par ailleurs se référer avec intérêt à sa contribution pour l'AFSI dans le document "Prise de son multicanal ...itinérante et centrée".
*ça vous la coupe !
Ça vous étonne, ça vous déconcerte, ça vous laisse coi et ça vous coupe quoi ?
La chique : boulette de tabac que jadis l'on mâchait comme l'on mâche aujourd'hui un chewing-gum.
La nouvelle est si inattendue que l'on reste muet de stupéfaction devant l'image de la scie en train de découper le tube du SPS200.
L'inconvénient majeur de ce SPS200 dans une bonnette Rycote est qu'il devient alors extrêmement sensible à la fois aux bruits de manipulation et aux basses. Il nécessite de fait une suspension performante. Il est donc impossible à percher avec cette bonnette. Malheureusement, sa longueur originale l'empêche d'être monté dans une ZEPHYX de Cinela.
Deux solutions ont alors été envisagées :
- rallonger la Zephyx pour obtenir une Zephyx type break
- raccourcir le micro d'environ 2 cm
Après de longues et vigoureuses discussions au sein de notre direction technique, nous avons choisi la seconde solution, approuvée par les ingénieurs de SoundField. Grâce à la dextérité du chirurgien sonore de Cinela, après plusieurs essais et quelques micros à la poubelle, le SPS200 a été amputé des quelques centimètres nécessaires, ce qui permit de l’adapter dans une Zephyx.
Grâce à cette chirurgie fonctionnelle, le SPS200 peut enfin être perché et devient donc enfin utilisable pour les tournages de films et les fictions.
La technologie de prise de son multicanal Ambisonic s’appuie sur une théorie de la localisation des sons. Elle est apte à reproduire le champ sonore complet en décomposant les caractéristiques directionnelles d'un champ sonore en composantes harmoniques d'une sphère, appelées W (somme, omnidirectionnel), X (avant/arrière), Y (gauche/droite) et Z (haut/bas) qui constituent le Format-B.
Au contraire des autres micros de la marque, le SPS200 produit un signal au Format-A, composé des signaux issus directement des quatre capsules. Dans ce nouveau système, chaque capsule est donc enregistrée de manière discrète. Il permet ainsi le choix des préamplis et des convertisseurs A/N.
Après l'enregistrement du Format-A, il est donc nécessaire de décoder ensuite celui-ci en interne sur un ordinateur via un plugin fourni par le constructeur (mais malheureusement protégé par un dongle iLock), afin de créer au choix un signal surround ou stéréo. A cet effet donc, le plugin SPS200 Surround Zone, une version dédiée du Surround Zone traditionnel, prévu pour Pro Tools HD ou tout système DAW acceptant les plugins VST (on conseillera ici l’excellent logiciel Reaper de Cockos), permet d'encoder l'information directement vers le format multicanal de son choix, par défaut 5.1 cardioïde, mais aussi 5.1 bidirectionnel, 5.1 hypercardioïde, 6.1, 7.1, 8 ou simplement en stéréo, avec les différents paramètres que l'on connait (rotation, tilt, zoom, directivité arrière, espacement avant et arrière).
Avec le SPS200, DC Audiovisuel fournit un netbook Asus eeePC 901 équipé d'une mini carte son USB externe 5.1, d'un casque surround 5.1 de gamer, du logiciel Reaper avec le plugin Surroud Zone et du dongle iLock nécessaire, afin de permettre à l'ingénieur du son d'évaluer ses prises de son. Ce très compact ordinateur, tournant sur Windows XP, est spécialement configuré à cet effet et permet par ailleurs de piloter le Cantar grâce à Tarkan de Aaton. En configuration de tournage, il a une autonomie de 8h00 avec sa batterie interne et peut se recharger sur la sortie 4 de la station d'alimentation SMO dès lors que celle-ci a été modifiée en conséquence pour fournir 2,5 A sous 12V (2 A par défaut).
Une salle d'écoute 5.1 a de plus été aménagée dans nos locaux afin de recevoir les ingénieurs du son qui voudraient avoir une idée précise de la spatialisation de leur prise de son multicanal, Format-A ou Double-MS Schoeps.
Avec ce nouveau concept de prise de son, devra-t-on faire "tabula rasa" de toutes ces techniques acquises par l'expérience, comme la prise de son MS, le double-MS, le couple ORTF, et mettre toutes ses connaissances de côté pour adopter cette nouvelle technologie ? Vaste débat.
DC Audiovisuel tient ici à remercier Jean-Marc L'Hôtel pour sa contribution décisive à la compréhension et l'exploitation du SoundField en France et son aide à l'intégration dans notre société de cette nouvelle technologie. On pourra par ailleurs se référer avec intérêt à sa contribution pour l'AFSI dans le document "Prise de son multicanal ...itinérante et centrée".
*ça vous la coupe !
Ça vous étonne, ça vous déconcerte, ça vous laisse coi et ça vous coupe quoi ?
La chique : boulette de tabac que jadis l'on mâchait comme l'on mâche aujourd'hui un chewing-gum.
La nouvelle est si inattendue que l'on reste muet de stupéfaction devant l'image de la scie en train de découper le tube du SPS200.
