Pour les pessimistes, nous avons vieilli d'une seconde : le temps passe, il n'y a pas une seconde à perdre. Les optimistes se sont réjouis de pouvoir s'embrasser avec une seconde d'avance le soir du réveillon. Réveillon où le champagne aura été remplacé par la clairette de Die et le homard par la saucisse au chou (bienvenue en Bretagne).
Nécessité oblige, c’est la crise !
Mauvais rêve après une soirée bien arrosée, une voix synthétique sur mon portable m’annonce : « vous avez excédé votre découvert de 500 €. Veuillez créditer votre compte dans les meilleurs délais pour éviter tout désagrément et prendre rapidement contact avec votre chargé de clientèle ». Banquier je t'aime moi non plus !
En 1984, Serge Gainsbourg avait provoqué un scandale en brûlant un billet de 500 Francs. En 2008, une banque annonce benoîtement qu'elle vient de brûler la bagatelle de cinq milliards d'euros par la faute d’un trader qui espérait empocher de super primes. A l'époque cela nous a fait rire, tout simplement parce que l'on pense que ce n'est pas possible. Quand on perd son coeur de métier, c'est le métier qui perd son coeur.
En prenant d'avantage de recul, on se souviendra que « Jour de fête », le chef d'oeuvre de Jacques Tati, est certes un merveilleux hymne à la joie et à l'espoir, mais également le constat doux-amer d'un monde qui disparaît inéluctablement, encore vivant et pourtant désuet, et l'on se gardera également d'oublier qu'il s'achève virtuellement sur une mémorable scène de plongeon.
Pour autant, on ne boudera pas sa joie en ces temps de rationnement d'après guerre financière, par exemple, avec Alain Souchon, en profitant sans complexe de son parachute doré, comme le fait notre ancien directeur exécutif du matériel, réfugié sur une plage des Bahamas.
DC Audiovisuel vous présente à toutes et à tous ainsi qu'à vos proches, ses meilleurs vœux, en espérant que cette nouvelle année se transforme en Annus mirabilis (miraculeuse), comme en 1666 où l'incendie de Londres mit fin à une épidémie de peste commencée l'année précédente.
Parachute Doré © Alain Souchon - 2008
Nécessité oblige, c’est la crise !
Mauvais rêve après une soirée bien arrosée, une voix synthétique sur mon portable m’annonce : « vous avez excédé votre découvert de 500 €. Veuillez créditer votre compte dans les meilleurs délais pour éviter tout désagrément et prendre rapidement contact avec votre chargé de clientèle ». Banquier je t'aime moi non plus !
En 1984, Serge Gainsbourg avait provoqué un scandale en brûlant un billet de 500 Francs. En 2008, une banque annonce benoîtement qu'elle vient de brûler la bagatelle de cinq milliards d'euros par la faute d’un trader qui espérait empocher de super primes. A l'époque cela nous a fait rire, tout simplement parce que l'on pense que ce n'est pas possible. Quand on perd son coeur de métier, c'est le métier qui perd son coeur.
En prenant d'avantage de recul, on se souviendra que « Jour de fête », le chef d'oeuvre de Jacques Tati, est certes un merveilleux hymne à la joie et à l'espoir, mais également le constat doux-amer d'un monde qui disparaît inéluctablement, encore vivant et pourtant désuet, et l'on se gardera également d'oublier qu'il s'achève virtuellement sur une mémorable scène de plongeon.
Pour autant, on ne boudera pas sa joie en ces temps de rationnement d'après guerre financière, par exemple, avec Alain Souchon, en profitant sans complexe de son parachute doré, comme le fait notre ancien directeur exécutif du matériel, réfugié sur une plage des Bahamas.
DC Audiovisuel vous présente à toutes et à tous ainsi qu'à vos proches, ses meilleurs vœux, en espérant que cette nouvelle année se transforme en Annus mirabilis (miraculeuse), comme en 1666 où l'incendie de Londres mit fin à une épidémie de peste commencée l'année précédente.