Développé conjointement avec la télévion japonaise NHK il y a quelques années, le Sanken CSS-5 n'utilise pas seulement les interférences acoustiques dans le tube du microphone semi-canon : il combine en fait les signaux issus de trois capsules cardioïdes (M) alignées dans l'axe du tube avec celui issu d'une capsule bidirectionnelle. Le traitement éléctronique interne au Sanken CSS-5 permet de restituer une image stéréophonique plus large (140°) qu'un procédé M-S traditionnel (120°).

L'électronique intégrée permet ainsi trois modes de fonctionnement :
- Mono : on n'utilise que le signal issu des micros "M" (noter l'orientation maladroite du terme MONO sur le switch)
- Normal : c'est à dire stéréo L & R (120°)
- Wide : stéréo L & R élargie à 140°

Il est à noter que les signaux de sortie sont déjà matricés en L & R par l'électronique du microphone. Il n'y a donc pas moyen de récupérer les signaux M et S séparément pour procéder à un matriçage ultérieur...

Le micro est cablé en XLR5M et s'alimente en 48V Phantom. Les ingénieurs du son baroudeurs apprécieront ce micro polyvalent, pouvant servir tant aux interviews en position mono qu'aux ambiances et sons seuls en position stéréo par simple switch.

Le Sanken CSS-5 gère très bien les fortes dynamiques, telles que des explosions suivies de chuchotements. Comparé au Sennheiser MKH 418S, le Sanken CSS-5 offre un net avantage en termes de bruit de fond ; le Sennheiser, entre autres, souffre en effet de la disparité de ses capsules, un éléctret pour le S et un éléctrostatique de type 416 pour le M.

Une suspension Sanken particulière pour le CSS-5 est disponible chez DC Audiovisuel... En attendant la miraculeuse bonnette Zephyx de Cinela et son Osix spécialement adaptée !